PERIMENOPAUSE ET MENOPAUSE, LES FILLES, LES GARS, ON EN PARLE LIBREMENT ?
- myriamriols
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Dernière mise à jour : il y a 5 minutes

La périménopause, en quelques mots
La périménopause est une transition hormonale qu’expérimentent les femmes, lorsqu’elles s’acheminent vers la ménopause. Cette période dure en moyenne de 4 à 5 ans, mais s’étend parfois jusqu’à 8 années, voire plus. Selon les données contemporaines, la périménopause survient en moyenne à la fin de la quarantaine, tandis que certaines voient ce phénomène apparaître dès la mi-trentaine et que pour d’autres, elle surviendra dans la cinquantaine.
Chez les femmes en périménopause, on observe progressivement davantage d’irrégularités au niveau des cycles menstruels, ainsi qu’une diminution de la fréquence des ovulations. On constate souvent que le syndrome prémenstruel et ses manifestations augmentent, se multiplient ou s’éternisent. Cette instabilité est causée par les oscillations parfois chaotiques des taux d’hormones LH et FSH, caractéristiques de cette période de transition hormonale.
Ainsi, les cycles menstruels perdurent pendant cette période, mais ils changent de schéma et leurs caractéristiques se modifient plus ou moins, selon la nature (prakriti) et l’état (vikriti) de chaque personne. Alors que la périménopause se conclue par une diminution de la production d’œstrogène et de progestérone, initialement, une augmentation de l’impact de l’œstrogène peut survenir, provoquant parfois de fortes chaleurs, de la sécheresse vaginale et des sueurs nocturnes. (1)
Au fur et à mesure que la réserve de follicules s’amenuise dans les ovaires et que la fréquence des ovulations diminue, les glandes surrénales compensent partiellement les baisses d’hormones en fabriquant plus d’œstrogènes, à la demande de la glande pituitaire. Ainsi, une bonne énergie vitale et un niveau de stress aussi bas que possible sont de mise, afin de préserver la vigueur des surrénales et leur permettre d’assurer une transition en douceur.
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Qu’est-ce que la préménopause ?
La terme préménopause désigne tantôt la période initiale de la périménopause, tantôt le phénomène de périménopause hâtive, lorsque celle-ci débute dans la trentaine. En médecine conventionnelle, ce concept tend à être assimilé à la périménopause. L’état de santé général de la femme, ainsi que les facteurs héréditaires, influence le moment où les changements hormonaux s’opèrent.
Le tabagisme, la consommation d’alcool, l’exercice physique et la préservation d’un « poids santé » sont des facteurs bien établis qui influencent les symptômes de la périménopause et de la ménopause. Les recherches constatent que les femmes qui fument régulièrement du tabac entrent en périménopause en moyenne quelques années avant les non-fumeuses. Certaines pathologies et certains traitements médicaux peuvent par ailleurs accélérer la venue de cette transition hormonale.
La ménopause, en résumé
La ménopause est l’absence complète des règles ou de quelconque cycle menstruel, ce qui implique l’arrêt complet du phénomène d’ovulation. En médecine conventionnelle, on estime que les femmes n’ayant pas eu leurs règles pendant plus d’un an sont considérées ménopausées. Parfois, on effectue aussi un test sanguin pour confirmer l’absence d’ovulation, lorsque les règles semblent avoir définitivement cessé.
Dans les pays occidentaux, la ménopause survient en moyenne à l’âge de 51 ans, selon le Manuel Merck. Pourtant, dans la vallée des Hunzas, dans l’Himalaya pakistanais, on retrouve des communautés parmi lesquelles des femmes accouchent parfois dans la soixantaine. Les données sont encore insuffisantes pour connaître précisément l’ampleur des corrélations entre la santé globale, la longévité et l’âge de la ménopause chez les femmes. (2)
Les symptômes de la ménopause se confondent parfois à ceux observés en périménopause. Une distinction majeure est que la périménopause se caractérise par un grand potentiel d’instabilité hormonal, tandis que la ménopause se présente davantage comme le début d’une nouvelle vie. Les symptômes ressentis à la périménopause ont tendance à se stabiliser à la ménopause : ils deviennent plus faciles à prédire, puis en général ils s’estompent progressivement, quoique cela se produit parfois jusqu’à 6 ou 7 ans après la ménopause.
En médecine conventionnelle, pour soulager les symptômes, on prescrit d’ordinaire un traitement hormonal substitutif (hormonothérapie) ou encore un médicament modulateur sélectif des récepteurs d’œstrogènes non hormonaux.
Notons aussi que les cellules adipeuses fabriquent un peu d’œstrogènes. Une légère prise de poids favorise donc la préservation des tissus de l’organisme après la ménopause, notamment l’ossature et le cerveau. (3)
À l’aube d’une nouvelle période de vie
La périménopause et la ménopause ne se résument pas uniquement à des symptômes à soigner et des déséquilibres hormonaux à corriger. Dr. Aviva Romm, médecin, sage-femme et herboriste, dénonce aussi la « médicalisation » de la ménopause, réduisant le phénomène à des dysfonctions hormonales pathologique. Il est préférable de fournir à l’organisme davantage de soutien, plutôt que de corriger la situation après l’apparition des problématiques. (4)
Cette période de transition pourrait plutôt être considérée par les femmes comme une occasion de consacrer plus d’attention à leur santé ainsi qu’à leurs besoins personnels. Les déséquilibres qui se manifestent sont autant de signaux et d’incitatifs à amorcer une démarche de ressourcement en profondeur, à la hauteur du dépassement de soi, des excès et des souffrances qui ont pu survenir au cours de décennies passées.
La périménopause donc être vécue comme une période propice pour revisiter le passé, dresser un bilan sur sa vie, faire la paix avec celle-ci et tracer le chemin à parcourir pour la suite. Lors de la transition entourant la ménopause, une approche véritablement holistique doit ainsi considérer les multiples aspects subtils qui impactent l’état d’être.
Une vision positive et constructive de la ménopause
Dans son ouvrage La sagesse de la ménopause, la Dre Christiane Northrup déplore les aspects réducteurs de la pensée mécaniste et dualiste de la médecine moderne qui aborde encore l’utérus et les hormones féminines comme la cause de nombreux problèmes, préférant souvent supprimer les menstruations, voire enlever chirurgicalement les organes reproducteurs, à défaut de savoir aider l’organisme à se réguler. (5)
Les sociétés modernes sont pauvres en archétypes féminins sains et admirables pour les femmes d’âge mûr. Il est bénéfique de développer et d’entretenir une vision positive de la femme d’âge mûr, pour cultiver l’amour de soi et faire ressortir toutes les qualités qui viennent avec la maturité. Lorsqu’une femme mature sait cultiver son énergie vitale et se donne les moyens de prendre soin d’elle, elle favorise une transition hormonale sans peine et elle peut réaliser plusieurs de ses ambitions, selon sa volonté.
En effet, il semble que plusieurs femmes ménopausées se sentent appelées à donner un nouvel élan à leur vie active, à redessiner leur quotidien ou se lancer dans de nouveaux projets, souvent plus proches d’elles-mêmes et en phase avec le maintien de leur bien-être. D’autres en profitent surtout pour se reposer : à chaque personne son chemin qui lui est propre, son dharma individuel dirait-on en Inde.
Périménopause et ménopause en ayurvéda
En sanskrit, la ménopause se désigne par l’expression rajonivritti kala, où raja signifie menstruation, nivritti cessation et kala, la période ou le temps. L’auteur ayurvédique classique Kasyapa, qui précède notre ère de quelques siècles, entrevoit la ménopause autour de la cinquantaine. Une conception circule dans la « sphère ayurvédique » selon laquelle la manière dont la ménopause se déroule est le reflet de la vie d’une femme.
La périménopause et la ménopause marquent une transition vers une période de notre vie dominée par vata, où l’organisme voit ses tissus se dégrader et s’assécher, surtout lorsque les soins régénératifs ne suffisent pas à compenser les effets des déséquilibres, du stress, des facteurs environnementaux et des polluants qui nous affectent au fil du temps. Ainsi, l’application quotidienne d’huiles nourrissantes et hydratantes est préconisée en ayurvéda, pour entretenir le tonus de la peau et des muscles (mamsa dhatu), tout en apaisant les excès vata en général.
Les changements hormonaux et les chutes de production des hormones provoquent des déséquilibres vata qui perturbent le feu du métabolisme à travers tout l’organisme. Cet agni, une fois déstabilisé, se manifeste par divers excès pitta, notamment sous forme de bouffées de chaleurs. Les aliments de saveur amère (roquette, endives, radicchio et autres) ainsi que les plantes toniques du foie (bardane, pissenlit, guduchi, etc.) contribuent à rafraîchir l’organisme, tout en fortifiant le feu du métabolisme et la digestion.
Les déséquilibres du principe vata sont exacerbés par les hormones fluctuantes, mais également par le stress et tous les autres facteurs d’aggravations présents. En plus de déstabiliser le feu métabolique, les excès vata se répercutent aussi au niveau du côlon et du système reproducteur féminin (shukra vaha shrotas), asséchant les muqueuses génitales du même souffle. (6)
Conséquences des déséquilibres vata et du stress
Le stress est bien sûr l’une des principales causes de déséquilibres vata, et le Dr. John Lee résume bien, dans son ouvrage Tout savoir sur la préménopause, l’impact du stress sur le système hormonal. Il souligne que lorsque le stress épuise les surrénales, celles-ci produisent moins d’hormones sexuelles (notamment DHEA et œstrogènes) et plus de cortisone.
En périménopause, une dominance en œstrogène peut aussi s’installer à cause des effets du stress sur les taux de progestérone. De plus, une « fatigue surrénalienne », engendrée par le stress et le surmenage, exerce un effet négatif sur les fonctions de la thyroïde. Enfin, comme le taux de sucre sanguin (glycémie) aura tendance à demeurer élevé dans un tel scénario, le fonctionnement du pancréas et de l’insuline seront aussi compromis. (7)
Évolution et santé holistique en ayurvéda ?
L’ayurvéda considère qu’une personne en santé est non seulement exempte de maladies mais qu’elle est aussi vibrante et heureuse, épanouie tant physiquement qu’émotionnellement, mentalement et spirituellement. Selon la métaphysique Samkhya, prédominante en ayurvéda, l’être vivant est composé de cinq « couches » soit le corps physique, le corps énergétique, l’esprit (pensées et émotions), la conscience universelle ainsi que l’âme, appelé ici « corps causal ».
Cette perspective nous invite à considérer la périménopause et la ménopause sous une perspective plus large. Cette transition pousse les femmes à développer encore davantage la conscience de l’ensemble de leur être, tout en veillant à actualiser leur vie en fonction de leurs besoins. Les priorités changent au cours d’une vie, aussi la culture védique reconnaît-elle 4 périodes majeures, char ashramas, qui jalonnent grossièrement la vie de la majorité des humains :
Brahmacharya, la jeunesse : on acquiert des connaissances sous la guidance de nos enseignants et de nos aînés (phase dominée par kapha).
Grihasta, l’âge adulte : on mène une vie active et productive, remplie de responsabilités sociales et d’accomplissements des désirs (phase dominée par pitta).
Vanaprastha, l’âge mûr : on transmet les responsabilités aux générations suivantes, où l’on prend plus de temps pour s’occuper de soi (phase dominée par vata).
Sannyasa, l’âge vénérable : on se retire complètement de nos engagements pour vivre paisiblement et librement, se détacher du monde matériel (phase dominée par vata).
Maintenir l’énergie vitale, ojas
Pour soutenir les femmes à travers cette transition hormonale, les enseignements ayurvédiques mettent l’emphase sur les soins dits rasayana, qui favorisent la régénération et l’énergie vitale, ojas. Une thérapie rasayana nécessite avant tout un mode de vie paisible et une alimentation nourrissante, bonifiée de quelques plantes médicinales alliées. Selon l’ayurvéda, maintenir une énergie vitale élevée est la meilleure manière de préserver la jeunesse et de favoriser le bien-être.
Plusieurs inconforts associés à la périménopause et la ménopause pourraient probablement être évités par des conditions de vie idéales, un esprit apaisé et des soins personnels adaptés. Autrement dit, l’ayurvéda vise à augmenter la marge de manœuvre de la femme, de manière à lui permettre de mieux absorber les contre-coups de la transition hormonale vers la ménopause.
Ainsi, une thérapie rasayana cherche à maximiser la capacité métabolique (agni) et l’apport en nutriment (rasa, l’essence de la nourriture), afin de nourrir les tissus (dhatus) de manière optimale. Les plantes et substances médicinales qualifiées de rasayana en ayurvéda sont bien souvent des adaptogènes, c’est-à-dire qu’elles soutiennent le système nerveux et les surrénales.
Les symptômes de la périménopause sous la loupe ayurvédique
D’une transition hormonale à l’autre, les symptômes qui se manifestent, leur gravité ainsi que leur durée dans le temps varient énormément. En étudiant la nature des symptômes vécus lors de la périménopause et de la ménopause, l’ayurvéda propose de distinguer ce qui est relatif au principe vata, le mouvement, au principe pitta, la transformation et au principe kapha, la préservation. Cet exercice nous aide à identifier les bonnes solutions, comme nous le verrons par la suite.
Voici les symptômes qui expriment un excès du principe vata :
Amincissement et/ou perte des cheveux
Anxiété, humeur changeante
Difficultés de concentration et pertes de mémoire
Diminution de la libido
Diminution de la masse osseuse
Douleurs musculaires
Flot des menstruations atténué *
Palpitations cardiaques, battements irréguliers
Pertes de mémoire fréquentes
Seins plus sensibles et douloureux *
Sommeil léger, réveils fréquents, insomnie
Sécheresse à la peau, sécheresse vaginale, amincissement de la peau
Voici les symptômes qui expriment un excès du principe pitta :
Augmentation de l’appétit et/ou de la soif
Bouffées de chaleurs
Hirsutisme, augmentation de la pilosité *
Irritations et/ou inflammations, principalement vaginales
Irritabilité, impatience, frustration, colère
Infections urinaires plus fréquentes
Menstruations abondantes ou hémorragiques *
Migraines (surtout celles impliquant une pression sanguine accrue)
Sommeil perturbé par les chaleurs
Sueurs nocturnes *
Enfin, voici les symptômes qui expriment un excès du principe kapha :
Dépression, apathie (manque de motivation, désintérêt)
Fatigue persistante, lourdeur au levé
Pertes urinaires, atonie du sphincter de la vessie
Prise de poids accélérée
Rétention d’eau, seins gonflés *
Transpiration accrue et sueurs abondantes
(*) Ces symptômes surviennent au début de périménopause, plutôt qu’à la ménopause.
Apaiser les déséquilibres vata
Bien s’hydrater, boire au moins 1,5 litres d’eau par jour
Consommer 1 c. à soupe d’huile végétale au coucher
Éviter les excès de breuvages stimulants, en particulier le café et le thé
Appliquer quotidiennement de l’huile végétale sur tout le corps (abhyanga à l’huile de coco, d’avocat, de sésame ou autre)
Utiliser une huile ayurvédique tonique des dhatus (mahanarayana, ksheerabala ou autre)
Recevoir des massages, des soins corporels
Préserver sa chaleur corporelle (se couvrir, se réchauffer, s’exercer)
Élaborer une routine quotidienne ressourçante pour mieux s’ancrer
Pratiquer des exercices pour favoriser la souplesse et la force
Méditer fréquemment, pratiquer des exercices de respiration
Modérer la consommation de solanacées, des végétaux légèrement neurotoxiques (pomme de terre, aubergine, poivron, tomate, cerise de terre, baie de goji)
Manger des repas chauds, nourrissants et onctueux
Boire un lait à la muscade avant de se coucher
Consommer des toniques rasayana comme la pâte Chyawanprash
Favoriser un sommeil réparateur
Favoriser l’ancrage et la sécurité, penser à soi, prioriser nos besoins
Apaiser les déséquilibres pitta
Consommer une bonne quantité de nourriture alcalinisante chaque jour (verdure foncée et feuillue, bleuets, pommes, jus de citron, avoine, quelques amandes et autres)
Éviter les aliments et les breuvages fortement acidifiants (jus de fruits acide, café, sucre blanc, farine blanche, tomates, marinades et condiments avec vinaigre blanc, etc.)
Entreprendre de courts jeûnes et/ou un protocole saisonnier de désintoxication
Éviter les sources de toxines, notamment le tabac, ainsi que les polluants
Éviter les perturbateurs endocriniens, dont les xénoœstrogènes (plastique, vinyle, etc.)
Favoriser les saveurs rafraîchissantes, notamment l’amertume, éviter le piquant
Marcher en nature, contempler l’horizon, fréquenter la verdure et les sources d’eau
Rafraîchir le corps avec la respiration sheetali pranayama
Se coucher un peu plus tôt et se lever un peu plus tard, dormir plus longtemps
Pratiquer des activités ludiques, artistiques et/ou passionnantes
Ralentir et prendre son temps, lâcher prise sur les désirs et ambitions
Éviter le surmenage et les ambitions de performances
Apaiser les déséquilibres kapha
Maintenir rigueur et discipline au niveau de l’alimentation et des activités physiques
Pratiquer régulièrement des exercices physiques intenses, aérobiques
Sortir de sa zone de confort, s’exposer à des nouveautés
Entretenir une vie active et bien remplie
Agrémenter les repas d’épices et d’aromates relevés (cannelle, thym, origan et autres)
Inclure plusieurs légumes amers, fibreux et astringents aux repas (roquette, artichaut, rapini, navet, asperge, chou kale, mâche, bette à carde, etc.)
Éviter de trop manger, modérer particulièrement les glucides et les matières grasses
Éviter les excès de sommeil, éviter de dormir plus de 10,5 heures par jour
Éviter ou du moins limiter les siestes pendant la journée (maximum 20 minutes)
Utiliser quotidiennement un gant exfoliant, à la douche
Alimentation ayurvédique pour la périménopause et la ménopause
L’ayurvéda fait appel au concept de l’énergie vitale accumulée, ojas, pour souligner l’importance de soutenir l’organisme dans sa construction des tissus (dhatus), notamment en rétablissant le fonctionnement de agni, le métabolisme, mais aussi en éliminant les toxines .
Une alimentation nourrissante et pourvue en gras de haute qualité apaisera vata et procurera un effet nourrissant et quelque peu régénérateur (rasayana). En particulier, les acides gras essentiels apportent un effet anti-inflammatoire, apaisant pour pitta. On pense ici à intégrer à son alimentation les graines de lin, le sésame, l’avocat, la noix de coco, la noix de Grenoble, l’huile d’onagre et d’autres encore.
La quantité totale de gras consommés doit demeurer modérée, alors qu’on maximise sa fraîcheur et sa qualité, pour de meilleurs résultats. On minimise aussi le sel, dont on peut facilement abuser et ainsi aggraver les trois doshas.
Un autre aspect nourrissant à considérer consiste à manger de bonnes quantités de légumes verts feuillus tous les jours, ainsi qu’une variété de légumes et de fruits, quelques graines et noix, des céréales entières et des légumineuses, pour assurer un bon apport en vitamines et minéraux.
Bien sûr, l’ayurvéda priorise d’abord et avant tout une alimentation adaptée à la nature de la personne, ainsi qu’à ses déséquilibres actuels. Pour cela, il est nécessaire d’évaluer en détails la nature individuelle (prakriti) et l’état du moment (vikriti), qui forment ensemble le portrait de la situation.
Ainsi, on peut se concentrer davantage sur une alimentation qui ménage plus ou moins vata, pitta ou kapha, selon les circonstances. Au besoin, on pourrait choisir d’adopter une alimentation tridoshique, avec des limites strictes, qui prend garde à ne déséquilibrer aucun dosha. D’ordinaire, quelques orientations générales suffisent à préserver l’équilibre, lorsque la santé est bonne.
Source extrait du site Ayurveda Révolution
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